Certification : le piège abscon ?
- L'organisme certificateur a un délai de 48 mois maximum pour exercer la surveillance depuis la date de la certification, que se passe-t-il une fois ce délai dépassé ? Est-il dans l'obligation de nous donner sans autre question la certification ou a-t-il le loisir de prolonger sa surveillance à souhait?
- L'organisme peut-il suspendre une certification et éventuellement nous la rendre moyennant « un audit documentaire complémentaire » à notre charge, qui semble exiger la preuve d'une nouvelle formation, alors que celle-ci est exigée de toute manière pour la recertification ?
Ces questions sont celles d’un diagnostiqueur immobilier qui a le sentiment d’être enfermé dans un piège dont il aura sans doute bien du mal à s’extirper.
Les témoignages de pratiques douteuses tendant à séquestrer les clients se multiplient en ce moment, chez nous et dans divers « mouvements », sans que le COFRAC semble capable pour l’instant de « raisonner » ses « clients ».
L’on pense de suite au flou artistique de l’amiante et du DPE, et au piège de « la prorogation », qui de fait entraine le maintien du diagnostiqueur immobilier dans son premier centre de certification (nous vous rappelons que tant que vous n’avez pas signé un engagement écrit formel, vous n’êtes légalement pas engagé ).
Pas de surveillance implique de fait l’impossibilité pour le diagnostiqueur d’aller se faire recertifier ailleurs. C’est là une arme redoutable pour qui sentirait son marché lui échapper.
D’ici à ce que certains diagnostiqueurs immobiliers, à l’esprit évidemment mal tourné, se mettent à imaginer qu’il suffirait de rempiler dans le même centre pour 5 ans pour voir la situation s’arranger immédiatement, il n’y a qu’un pas ….
Vous l’avez compris, ça ne fait pas très sérieux tout ça…
Plus pragmatiquement, force est de constater qu’au moment ou les règles de surveillance des certifications des diagnostiqueurs vont se durcir, si même les grandes enseignes ne sont pas capables de surveiller dans les temps « à distance » leurs diagnostiqueurs certifiés, qu’en sera-t-il demain lorsqu’en plus de la surveillance « écrite », ce sera sur le terrain qu’il faudra vous auditer ?
Décidément pas très futé, celui qui après soit disant nous avoir tous écoutés, a pondu ce nouveau modèle de certification, que même ses propres « amis » ne sont pas en mesure d’exploiter.
Pas très courageux non plus, celui qui après avoir compris qu’il a été manipulé, préfère le confirmer pour « fluidifier le marché »…
Certification « attention danger », c’est aussi le message d’alerte que lance la FNAIM à ses adhérents actuellement. Si vous êtes ou avez le sentiment d’être vous aussi victime de pratiques pas très « Catholique » et que vous n’êtes membre d’aucune organisation ou d’aucun mouvement, bref si vous êtes 100% indépendant, le plus simple c’est de vous adresser à un centre de certification honnête et compétent (cliquez ici)
Nous vous rappelons que SOSDIAGIMMO et La Centrale du Diagnostiqueur ne mettent jamais en avant des enseignes qui n’ont pas su gagner notre confiance avant. Pour nous en effet, votre confiance vaudra toujours plus que de l’argent.