MACHINE PLOMB : Pendant que le noyau cogite les atomes s’agitent ….
DIAGNOSTIC PLOMB: Le débat de la dangerosité des machines que vous utilisez arrive sur la place publique.
Après le Parisien Aujourd’hui en France cet été, c’est autour de France 5 de reprendre le sujet brûlant de la leucémie du diagnostiqueur dans son émission « Le magazine de la santé » ce Vendredi 8 novembre (13h35 – 14h00). L’occasion pour vous tous de découvrir le visage des premières victimes déclarées identifiées.
En parallèle la résistance s’organise et lance le « contre feu de la dangerosité de la machine à tube » par Sherpa interposé. Leucémie et sources nucléides disséminées dans la nature, contre bombardement de rayon X plus puissant dans les logements demain : le débat ne risque pas de s’arrêter en si bon chemin.
D’autant que du coté des victimes du diagnostic plomb, un collectif est en train de se créer autour du célèbre avocat parisien Maître Ledoux (http://www.michel-ledoux.fr) . Celui là même qui après l’amiante, vient de faire reconnaître par la cours d’Appel de Poitiers le 13 septembre 2013 la faute inexcusable d’un employeur dont un salarié avait été atteint d’une leucémie suite à l’utilisation d’une machine à source nucléide.
Du coté du chef du Cabinet du Ministre de la Santé, Mme Marisol Touraine, l’on se déclare très embêté par les conséquences possibles de ce premier jugement les impliquant : Des agents de l’état utilisent en effet les mêmes machines que celles des diagnostiqueurs immobiliers pour leurs propres investigations ou pour valider que votre travail est bien fait. Si l’un deux devait être atteint demain des mêmes pathologies que celles des diagnostiqueurs immobiliers sur le terrain, la responsabilité de l’état serait engagée dans un contexte où il sera difficile de plaider la méconnaissance d’un dossier dont les Ministres des gouvernements précédents ont été régulièrement tenu au courant.
Du coté du Ministère, ces derniers ont bien questionné l’ASN et l’IRSN pour trouver une solution qui permettrait à tous, distributeurs et utilisateurs de travailler sereinement. Mais mis à part des contrôles renforcés, aucune solution qui ne permette à tous de sortir la tête haute de ce piège à rebondissement n’a encore été trouvé.
Du côté de l’employeur, si un de ces employés venait à déclarer une leucémie reconnue maladie professionnelle suite à l’utilisation d’un appareil à source nucléide, ce dernier se verrait automatiquement mis en cause pour faute inexcusable.
Du coté des utilisateurs diagnostiqueurs salariés, le « Droit de retrait » est déjà évoqué sous le manteau. Ce droit consiste à ne plus travailler quand on estime que sa vie ou sa santé est mise en danger, le tout sans aucun préjudice ou pénalité.
Du coté du SOSdiagimmo enfin, l’on se met à rêver d’une profession ou patrons et salariés handicaperaient une belle partie des transactions immobilières en refusant de voir leur santé ou leur responsabilité engagées, sans études sérieuses et décision concertée sur ce dossier. Une belle occasion pour demander au gouvernement de mettre fin, à titre de dédommagement, au système de certifications à répétition qui contribue à faire mourir d’une autre façon une grande partie de notre belle profession.
A moins que finalement, pour se mettre en conformité avec la règlementation européenne qui dit en gros que face à une problématique donnée, les états membres doivent imposer la solution la moins nocive pour l’homme et l’environnement, l’on finisse tout simplement par faire « comme avant », des analyses chimiques, pour savoir si petits et grands peuvent enfin manger de la peinture tranquillement.
Le sujet restera visible sur le Pluzz de France TV pendant 7 jours : http://pluzz.francetv.fr/videos/le_magazine_de_la_sante.html (11mn30)